La cellule investigation de Radio France en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation (Icij) donne des informations sur son enquête dans le cadre du projet « Deforestation Inc » : le commerce du bois illégal s’y poursuit, y compris vers l’Europe, en dépit d’un embargo strict.

Extraits :

📌 En 2019, alors que les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, la Slovénie, la France, le Danemark et le Royaume-Uni réduisaient leurs volumes annuels de bois importé de Birmanie, cinq États membres de l’Union européenne augmentaient considérablement leurs importations : la Suède, l’Italie, la Croatie et la Grèce. « Certains ports européens sont beaucoup plus laxistes que d’autres, les importateurs le savent et ils jouent dessusʺ (Alain Karsenty, CIRAD, cité dans cet article).

📌 Le teck birman est acheté (ventes aux enchères) par des entreprises indiennes qui « maquillent » ensuite ce teck birman en teck indien pour l’exporter vers l’Europe.

📌 « Les tecks partent vers la Malaisie, Singapour ou Taïwan. On les garde pendant quelques années. Puis les importateurs font des faux et disent que ce stock a été acheté avant le coup d’État, quand il y avait un gouvernement légitime. »

📌 Pourquoi les contrôles des produits venus d’Inde sont si peu nombreux en France ?
Réponse du ministère de l’Agriculture et de la Transition écologique (France) : « Nous avons déterminé comme zone à risque principale : la Chine, le Brésil, le bassin du Congo, la Russie et l’Ukraine.ʺ Mais pas l’Inde …

➡️ Voir dans l’article les informations et les entreprises citées (Directeck, MP Veneers, etc…).

Source : article FranceInfo.