En opposant son véto à des articles clés du projet de loi surnommé « loi de dévastation » par les scientifiques et les ONG de défense de l’environnement au Brésil, le président brésilien a promulgué cette loi controversée approuvée le mois dernier* par le Congrés ; 63 des 398 dispositions ont été annulées ou modifiées. Extraits :
📍 ʺL’une des dispositions les plus critiquées du projet de loi aurait permis aux projets classés comme ayant un impact environnemental « moyen » d’obtenir des licences via un formulaire en ligne auto-déclaré – sans études préalables ni examen réglementaire. Cette clause faisait partie de celles qui ont été rejetées, tout comme une autre qui aurait exclu la plupart des communautés autochtones et Quilombolas de la possibilité de participer aux décisions d’octroi de licences affectant leurs territoires.ʺ
📍 « [C’était un] « coup mortel » au système de licences du Brésil qui menaçait l’engagement du pays d’éliminer la déforestation d’ici 2030. Nous espérons pouvoir rationaliser les processus d’octroi de licences sans compromettre leur qualité, ce qui est essentiel pour la protection de l’environnement à une époque de crise climatique, de perte de biodiversité et de désertification » (Marina Silva, Ministre de l’Environnement du Brésil).
* Article Ekwato (22/07/2025).
Source : article The Guardian.
[ Cliquez sur le lien hypertexte donné pour chaque source si vous souhaitez plus d’information. ]