Au travers d’un cas concret EarthSight donne décrit la situation de l’administration du Brésil et l’exploitation des forêts.

 

L’application de la loi sur le bois a été de plus en plus réduite sous le régime de Bolsonaro. Sur les 26 bureaux d’État d’Ibama, 80% sont dirigés par des surintendants sans expérience environnementale.

 

Extraits :

« Chaque fois que l’agence [IBAMA] autorise l’extraction de bois dans une zone donnée, Sinaflor [système informatique] attribue des crédits virtuels de bois au concessionnaire détaillant les essences et les volumes à couper. Tout le bois vendu par le concessionnaire doit ensuite être transféré aux acheteurs via Sinaflor [crédits du vendeur transférés aux acheteurs]. Pour chaque transaction, un document appelé DOF est généré pour accompagner l’envoi (attestant de son origine et de sa légalité). Le déplacement ou la détention de bois sans les crédits DOF ou Sinaflor correspondants est illégal. »

« Il est courant parmi les entreprises du bois au Brésil de blanchir du bois illégal en n’annulant pas leurs crédits de bois sur le système d’Ibama (générer des crédits fictifs pour couvrir du bois d’origine illégale). »

Source : article EarthSight.