Le dernier rapport du groupe de travail 1 pour la 6ème évaluation du GIEC intitulé ʺChangement climatique – 2021ʺ (AR6, 09/08/2021) confirme l’influence indiscutable de l’Homme sur le climat.

 

Points clés issus du rapport pour les décideurs :

➡️ ʺLes émissions futures provoquent un réchauffement supplémentaire, le réchauffement total étant dominé par les émissions passées et futures de CO₂.ʺ

➡️ ʺÀ chaque augmentation du réchauffement planétaire, les changements s’accentuent dans la température moyenne régionale, les précipitations et l’humidité du sol.ʺ

➡️ ʺLes changements projetés dans les extrêmes sont plus importants en fréquence et en intensité avec chaque accroissement supplémentaire du réchauffement climatique.ʺ

➡️ ʺLa proportion des émissions de CO₂ absorbées par les puits de carbone terrestres et océaniques est plus faible dans les scénarios où les émissions cumulatives de CO₂ sont plus élevées.ʺ

➡️ ʺLes activités humaines touchent toutes les principales composantes du système climatique, certaines intervenant sur des décennies et d’autres sur des siècles.ʺ

➡️ ʺDe multiples facteurs d’impact climatique devraient changer dans toutes les régions du monde.ʺ

FAQ 1.1 : Comprenons-nous mieux le changement climatique maintenant qu’au début du GIEC ?

ʺOui, bien mieux. Le premier rapport du GIEC, publié en 1990, concluait que le changement climatique causé par l’homme deviendrait bientôt évident, mais ne pouvait pas encore confirmer qu’il se produisait déjà. Aujourd’hui, les preuves sont accablantes que le climat a effectivement changé depuis l’ère préindustrielle et que les activités humaines sont la principale cause de ce changement.ʺ

ʺLes principales causes humaines du changement climatique sont les gaz à effet de serre absorbant la chaleur libérés par la combustion de combustibles fossiles, la déforestation et l’agriculture, qui réchauffent la planète, et les aérosols tels que le sulfate provenant de la combustion du charbon qui ont un effet de refroidissement à court terme qui neutralise partiellement le réchauffement d’origine humaine.ʺ