« Les bases de données forestières ne sont que partiellement libres au Brésil [Open Data]. Les permis d’exploitation et le document d’origine forestière, qui contient des données sur le transport et le commerce du bois, sont accessibles via SINAFLOR, mais le système ne fournit pas d’informations géospatiales et n’est pas mis à jour en temps réel. En outre les 2 États qui n’utilisent pas SINAFLOR sont les 2 plus grands États producteurs de bois de la région amazonienne : le Pará et le Mato Grosso. »

« De même, dans le Mato Grosso, malgré les progrès récents, les données sur le transport et le commerce sont incomplètes et ne sont pas dans un format disponible. En outre, les données sur le transport et le commerce ne sont pas dans le même format pour tous les systèmes (systèmes SINAFLOR, Pará et Mato Grosso), ce qui nécessite un filtrage et une normalisation approfondis avant l’intégration et le traitement. »

« La transparence est actuellement limitée par plusieurs facteurs : la disponibilité incomplète des données, le format ʺlisibleʺ des données par les systèmes, le manque d’intégration entre les différents systèmes. »

« 70% de l’exploitation forestière détectée en 2017-2018 était illégale, alors que 62% de cette illégalité s’est produite dans seulement 5 municipalités (État du Pará). »
➡️ Découvrir dans le rapport Imazon la localisation des exploitations non-autorisées et les municipalités ciblées.

Source : article Chatham House, rapport Imazon.