Forest Trends publie un rapport sur les 8 années d’expérience de l’application du RBUE au Royaume-Uni. Que font les entreprises différemment en 2019 par rapport à 2012 et avant l’entrée en vigueur du RBUE ?

 

Extraits :

« Presque tous les opérateurs britanniques interrogés disposent désormais d’un personnel dédié à la conformité au sein de leur entreprise, dont environ la moitié dispose désormais d’un budget dédié à la conformité. »

 

1⃣   Accès à l’information/collecte d’informations

« Plusieurs entreprises ont signalé une augmentation exponentielle de la collecte d’informations (…)  [avec] systématiquement des informations supplémentaires sur les fournisseurs indirects. »

« Les entreprises ont signalé des contrôles supplémentaires sur les documents, y compris les dates, les espèces, le fournisseur, la description du produit, la taille de la commande, ainsi que le nombre d’entités dans la chaîne d’approvisionnement et les demandes de certification. »

 

2⃣   L’analyse de risque

Parmi les entreprises interrogées, l’analyse de risque est réalisée :

– lors de l’achat de nouveaux produits ou de l’achat auprès de nouveaux fournisseurs : 25%.

– tous les 12 mois et lorsqu’un nouveau produit est importé : 37,5%.

– une fois par an pour les chaînes d’approvisionnement à risque faible.

 

3⃣   L’atténuation des risques

« Les mesures d’atténuation des risques sont plus largement utilisées et plus robustes en raison de la mise en œuvre du RBUE au Royaume-Uni et les entreprises déclarent plus de temps et de ressources/budget consacrés à l’atténuation des risques. »

 

« De nombreuses entreprises interrogées ne font état d’aucun changement dans leur modèle économique. Cependant, beaucoup ont noté une présence physique accrue dans les bureaux [ (…) un temps plus élevé sur ce sujet], un plus grand nombre de consultants basés dans la région d’origine, ou une concentration accrue (à la fois du temps et du budget du personnel) sur la diligence raisonnée et une approche plus systémique de la traçabilité et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement. (…) Les amendes et les pénalités restent insuffisantes pour dissuader la non-conformité. »